Et si l’éthique redevenait notre manière d’être au monde ?
Vers un marketing résilient, ancré, au service du vivant.
Michaël METZ
7/1/20255 min read
Michaël METZ, fondateur d’Aromix - 1er juillet 2025
En 2025, il devient urgent de sortir du bruit ambiant pour revenir à ce qui compte vraiment : ce que nous choisissons de soutenir.
Chez Aromix, notre réponse est claire : nous aidons les entreprises engagées à croître sereinement et gagner leur autonomie avec sens et cohérence. Car s’engager aujourd’hui, ce n’est plus une option. C’est un devoir d’intelligence, de stratégie et de survie.


« Éthique, causes, conséquences, adaptation, modification sociétale et résilience ».
Un sous-titre trop long, peu vendeur ? Peut-être. C’est une approche méthodique nécessaire.
Parce qu'en 2025, continuer à faire semblant est devenu absurde. La réalité climatique, sociale et économique s’impose de plus en plus violemment. La Loi Duplomb vient d’être votée dans un silence presque glaçant. L’acétamipride, un pesticide pourtant interdit en 2018, revient par la petite porte. Les seuils d’élevage industriel sont relevés. Et pendant ce temps, les canicules deviennent une norme, la biodiversité s'effondre, les discours critiques sont supprimés du paysage médiatique, et les citoyens semblent impuissants. La situation est complexe, et les prises de risques deviennent très limitées.
On parle beaucoup des conséquences, un peu des causes, très peu des vraies solutions.
Posons un cadre pour un passage à l’action en terme de communication et de solutions : l’éthique.
Revenir au sens premier de l’éthique
Le mot « éthique » vient du grec ancien êtheôs, qui signifie : « manière d’être », « habitude », « caractère ». Chez Aristote, l’éthique est la réflexion sur le bien vivre ensemble, sur les valeurs, sur le juste et le bon.
L’éthique, c’est donc une démarche personnelle, évolutive, ancrée dans le réel. Elle interroge en permanence :
Est-ce juste ?
Est-ce bon ?
Est-ce acceptable, ici et maintenant, pour soi, pour les autres, pour le vivant ?
Contrairement à la morale imposée par les lois ou par les croyances, l’éthique est un acte de conscience. Un cheminement. Une manière de vivre aligné avec ses valeurs.
L'éthique chez Aromix : cohérence, ancrage, responsabilité
Chez Aromix, nous refusons le marketing qui ment. Le digital qui manipule. Les stratégies court-termistes, dopées aux KPIs vides de sens. Nous voulons un retour sur investissement (ROI) qui soit réellement calculé.
Nous pensons que la publicité et la communication numériques ont une éthique. Une communication qui éclaire au lieu d’éblouir. Une stratégie qui construit de la résilience économique, sociale et écologique.
L’éthique pour nous, ce n’est pas « ne pas nuire ». C’est agir avec cohérence. Refuser l’absurde. Promouvoir la vie, l’humain, le lien, le territoire, le temps long.
Éthique : un socle vivant, pas un vernis marketing
Loin des postures superficielles, l’éthique n’est pas une posture, c’est une manière d’habiter le monde.
Son sens originel – êthos est notre manière d’être. Pas nos mots. Des actes.
L’éthique chez Aromix, c’est :
Cultiver une ligne d’action cohérente ;
Refuser la manipulation et les artifices ;
Prioriser la vie, l’humain, le lien et le temps long.
Comme en agriculture, dans le marketing et la publicité chez Aromix, nous cultivons du vrai, du palpable, du mesurable. Prenons un exemple récent : la loi Duplomb.
Loi Duplomb : symptôme d’un modèle en bout de course
Certains s’indignent. D’autres se taisent. Et quelques-uns, y compris parmi les producteurs bio, soutiennent cette loi.
Pourquoi ? Parce que certaines récoltes sont dévastées. Comme celles des noisettes attaquées par des insectes contre lesquels aucune solution douce n’est encore disponible facilement et rapidement, sans investissements lourds. Certains petits producteurs, isolés, sans moyens, en viennent donc paradoxalement à soutenir des textes qu’ils détestent, simplement pour survivre.
Nous devons sortir des jugements simplistes. Revenir à la complexité du réel. Et surtout, donner la parole à celles et ceux qui produisent.
Les agriculteurs doivent être au cœur du débat. Ils sont un maillon essentiel parmi les parties prenantes.
Les mangeurs ont le pouvoir
Chaque achat alimentaire est un acte politique. Manger, c’est voter.
Cuisiner, c’est reprendre le contrôle.
Ce pouvoir, nous l’avons tous :
acheter des produits bruts, bio, locaux,
choisir des marques paysannes,
refuser les aliments ultra-transformés,
soutenir les circuits courts et la transformation artisanale.
Ce sont ces engagements que nous voulons mettre en lumière et soutenir avec notre stratégie de marque.
Les mangeurs sont le 2e maillon essentiel au coeur des parties prenantes.
Ce dont on parle trop peu : la modification sociétale
Pourquoi ? Parce que cela fait peur. Parce que cela remet en question les modèles établis. Parce qu’il est difficile d’en prévoir la rentabilité à court terme. Parce que la modification sociétale, ça signifie changer nos habitudes, nos réflexes, nos automatismes. Et penser perdre le contrôle sur le business et ses variables.
Et pourtant, c’est ce virage qui conditionne notre survie collective.
Des auteurs comme Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, David Holmgren, Rob Hopkins ou encore Pierre Rabhi ont apporté des éclairages précieux sur la collapsologie, la permaculture et la résilience. Le passage à l’action reste toutefois marginal.
Pourquoi ? Certains comme le chroniqueur et réalisateur Cyril Dion, affirment qu’il y a besoin de bâtir un autre récit.
Bâtir un autre récit éconologique vers la résilience : produire juste, penser long terme.
La résilience, et notamment la résilience sur le plan alimentaire, ce n’est pas produire plus. C’est produire juste. En respectant :
les saisons,
les ressources locales,
les besoins réels,
la santé humaine et écologique.
La résilience n’est pas un slogan. C’est notre capacité à tenir dans la durée, à travers les secousses.
En matière d’alimentation notamment, et plus largement, cela signifie :
Produire moins, et mieux ;
Valoriser les circuits courts et les saisons ;
Redonner le pouvoir aux “mangeurs” plutôt qu’aux industriels.
🛒 Chaque acte d’achat devient un vote.
🍲 Chaque recette faite maison devient un acte politique.
Le modèle industriel actuel, techno-solutionniste, très intéressant pour gagner du temps, nous pousse vers plus de dépendances, plus d’endettement technologique, plus de dette techno, et finalement moins de liberté. Pourquoi ? Être endetté c’est la dépendance, c’est être cloitré dans une prison. Mon grand-père disait qu’il est important de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier (oui je fais régulièrement référence aux générations passées, pour en tirer des enseignements).
Chez Aromix, nous pensons qu’il y a besoin de développer des systèmes qui tiennent dans la durée. Des systèmes maintenus et puissants. Des systèmes multi-acteurs, qui coopèrent, et qui sont alignés avec le vivant.
Aromix : catalyseur de changement positif
Notre mission, chez Aromix, est d’accompagner les entreprises et les collectifs qui veulent faire autrement.
Nous mettons nos compétences en stratégie digitale, publicité, contenu et activations au service de la cohérence, de la visibilité et de la résilience.
Nous construisons des écosystèmes qui donnent envie d’agir, d’acheter, de soutenir. Pas par culpabilité. Par adhésion. Par engagement.
Les chefs d’entreprises s’engagent
Dans ce contexte, faire du marketing autrement est un acte politique.
C’est refuser les chiffres publicitaires déconnectés du réel. C’est remettre de la vérité dans la communication. C’est relier les flux publicitaires et les ventes à leur source véritable. C’est reconnecter les entreprises à leur rôle sociétal.
Diriger, c’est assumer pleinement sa part.
Chez Aromix nous assumons notre part. Nous sommes un groupe d’agences digital tourné vers l’avenir. Nous accompagnons celles et ceux qui veulent croître avec sens, ancrage et lucidité. Pour conjuguer stratégie et conscience.
Pour en savoir plus, entamer un audit de cohérence de votre communication digitale, et réaliser un audit RSE / CSRD pour votre rapport d’activités 2024 aligné avec le cadre légal :
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