Faire du cash sans clash, vivre sans dissonance

Du champ à l’hôpital, de la communication au soin : un même fil rouge. Voici l’histoire d’un entrepreneur qui relie le business, le vivant et la qualité de présence. Pour celles et ceux qui veulent faire du chiffre… sans perdre le sens.

Michaël METZ

7/14/20256 min read

En 2007, j’ai cru que le monde allait changer. Et en 2020 aussi. Et puis non…

Pourtant, ces années n’étaient pas creuses. Elles étaient pleines d’élans, de rencontres, de convictions profondes.

En 2007 donc je coopérais avec des chercheurs, des professionnels de santé, des experts en agronomie, et des militants pour une vie plus équilibrée, tous parcourant un seul chemin : la santé humaine ne peut être séparée de la santé de nos sols, de l’eau que nous buvons, de l’air que nous respirons, de la manière dont nous cultivons ce qui nous nourrit.

Le Réseau Environnement Santé l’affirmait haut et fort. André -chimiste et toxicologue- à sa tête l’avait démontré chiffres et études à l’appui. Il y a un lien évident et direct entre santé humaine et agriculture de qualité. Une agriculture bio, évidemment.

Nous étions nombreux à penser que l’heure était venue de tout remettre à plat : pesticides, malbouffe, maladies chroniques, pollution invisible, agriculture, climat… Tout était déjà là, tout était déjà visible : j’avais lu les articles scientifiques vulgarisés depuis les années 90. Je me souviens de Michel, la voix forte et la présence ancrée, encore activiste aujourd’hui qui a plus de 80 ans agit à son niveau. Je me souviens aussi de Marc, humoriste et militant engagé lui aussi, qui avec son association Ecologie Sans Frontière voulait faire évoluer les mentalités et les pratiques. Il y avait aussi Nicolas, avec son ONG il affichait une large visibilité aux questions écolos. Il est devenu ministre depuis, puis a été torpillé pour avoir voulu garder un cap, sur une mer agitée. Je me souviens enfin d’une conversation avec Eric, géographe qui un jour s’est perdu dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie, et qui a été trouvé par les Khogis, qu’il soutient très activement depuis afin qu’il retrouvent des terres et vivent sereinement dans le respect de leurs traditions. Je me souviens de ces échanges, de ces personnes réunies par une envie unique de faire advenir un monde meilleur.

Alors, quand nos idées inter-associatives ont été reprises, il y a encore eu de l’espoir. Le Grenelle de l’environnement était annoncé, une partie de nous a espéré. Sincèrement.

Nous avons contribué dans l’ombre, à faire émerger des idées, des analyses, des constats, des propositions. Ce n’était pas parfait, et c’était vivant. C’était concret. C’était porté par des collectifs, des ONG, des professionnels de terrain. Pas par des slogans. Pas par des promesses.

Et puis… le soufflé est retombé. Le pouvoir en place a décidé de faire autrement, de revenir sur ses promesses.

Les mois ont passé, les réunions ont gonflé, les compromis ont vidé les textes de leur substance. Ce Grenelle, censé marquer un tournant, a enfanté d’un flou mou, vite récupéré, vite enterré. Et pendant ce temps, les sols s’appauvrissaient, les abeilles mouraient, les enfants tombaient malades à deux pas des champs.

Je garde de cette époque un goût doux-amer. La preuve qu’un autre regard est possible. Et surtout la mémoire d’un gâchis organisé.

Pourquoi je parle aujourd’hui de ce lien santé / agriculture ?

Je n’ai jamais quitté ces questions qui me taraudent. Pendant des années j’ai été agriculteur. Je disais “paysan”, parce que c’est un métier noble, exigeant, puissant, et complet. Faiseur de paysage. Je cultivais des plantes aromatiques et médicinales. Celles et ceux qui connaissent savent leurs rôles dans la santé. Et puis mon corps a lâché.

Ces questions quant à elles, elles sont restées. Elles ont mûris. Les liens entre santé et agriculture : toujours présents. Et ces questions nourrissent aujourd’hui Aromix, le futur groupe d’agences que j’ai créé pour (re)créer le lien fort entre communication digitale, engagement sincère, activités commerciales viables, et respect du vivant. Je suis convaincu qu’on peut faire du marketing autrement, en cultivant la clarté, le respect, et la cohérence entre les mots et les actes. Je sais qu’on peut faire du business et en même temps vivre dignement.

Des clientes et clients en action, pas en attente

Les entreprises et les personnes que nous accompagnons, elles et ils sont des artisans, des producteurs, des coachs, des paysans, des soignants, des collectifs engagés, des chefs d’entreprises du e-commerce : toutes et tous portent les mêmes valeurs de fond. Exigence, utilité, cohérence, sincérité. Elles n’attendent pas qu’un grand plan national vienne les sauver. Elles agissent. Elles inventent. Elles expérimentent. Elles vendent et tissent du lien, au quotidien. Elles améliorent chacune à leur manière la vie sur Terre.

Nourrir autrement reste possible

On sait depuis longtemps qu’il est possible de nourrir la planète avec du bio. Pourtant la loi Duplomb est passée. Et avec elle, une forme de recul est apparue. Je ne dis pas que j’ai raison, toutefois je sais que les producteurs dits “conventionnels”, c’est à dire celles et ceux qui produisent avec des produits toxiques, fabriquent à quantités industrielles des voies nouvelles vers la mort des écosystèmes, dont nous faisons partie.

Ce constat en demi-teinte nous oblige à penser autrement.

Relier pour être résilients et ne pas se résigner

Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’alliances lucides entre celles et ceux qui soignent les corps, celles et ceux qui prennent soin des vivants, celles et ceux qui fabriquent le monde numérique, et celles et ceux qui résistent encore, sans bruit, et qui proposent une vie plus sereine autrement.

Chez Aromix, nous sommes sincèrement convaincus de la force des racines et des réseaux. Comme les mycorhizes, que j’ai pu faciliter et observer pendant des années, pour construire des écosystèmes agricoles résilients. Ces réseaux, ce sont toutes ces coopérations positives que j’accompagne et que nous accompagnons avec Aromix.

Nous savons que faire du web autrement, c’est possible. Et que nos voix peuvent porter loin, quand elles sont ancrées dans le vrai.

Une invitation à produire juste

Ce post est un rappel. Une mémoire. Une pierre posée sur le chemin. Comme celles que l’on trouve au Mémorial de Rivesaltes. Des pierres de mémoire, pour ne pas reproduire les erreurs du passé dans notre Histoire commune.

C’est aussi et surtout une invitation. Elle est sincère, engagée, humaine, et avec un regard lucide sur notre avenir collectif.

À celles et ceux qui, comme moi, veulent relier le marketing à l’essentiel. Qui ne veulent plus choisir entre efficacité et sens. Entre résultats et cohérence. On peut faire du cash sans clash.

Construisons des récits solides. Des stratégies claires. Des messages justes.

Parce que ce que nous disons, ce que nous montrons, ce que nous diffusons, ce que nous réalisons au jour le jour : c’est une fabrique des mondes possibles, des nouveaux mondes, pour transformer les rêves en réalités.

L’apaisement est un choix stratégique, humain et durable

Je le pense profondément : notre époque appelle à une nouvelle écoute.

Écoute de soi. Des autres. Du vivant.

Et l’écoute au sens propre : celle des sons qui nous traversent, nous entourent, nous influencent sans même qu’on y prête attention.

Le milieu hospitalier et les chercheurs de labo qui avancent pour soigner, je les connais un peu pour les avoir observé des années. Ils regorgent d’intelligences sensibles, de soignants et soignantes qui tiennent debout malgré le bruit, le stress, les alarmes, les tensions du quotidien. Ce bruit – parfois brutal, souvent invisible – épuise, use, fracture les liens.

Et pourtant, des pistes existent.

Des études le montrent : le son peut aussi soigner, apaiser, soutenir, accompagner.

Les environnements sonores choisis, les ambiances travaillées avec justesse, contribuent à une meilleure qualité de vie au travail, à une meilleure qualité de soin. C’est un levier sous-estimé, mais puissant.

Aujourd’hui, avec Aromix, je veux relier mes compétences en design sonore, en communication éthique et en stratégie numérique pour proposer autre chose. Une approche fine, respectueuse, créative – à la hauteur de celles et ceux qui soignent, qui soutiennent, qui tiennent.

Ce que je propose n’est pas un gadget.

C’est un engagement pour Aromix : mettre la technologie, le son et la communication au service du soin et du vivant.

Avançons vers un monde plus apaisé – dans les mots, dans les gestes, et dans les sons qui nous entourent.