Et si on parlait enfin de publicité éthique en 2025 ?

Et si on parlait enfin de publicité éthique en 2025 ? Quoi de plus étonnant, et pourtant nécessaire, que d’observer le commerce d’aujourd’hui sous l’angle de l’éthique ?

Michaël-METZ

6/28/20253 min read

Retour en 2007 : l’éthique comme faiblesse ?

J’en ai parlé pour la première fois à un directeur commercial en 2007. J’étais mandaté pour accompagner le développement stratégique de son entreprise.

J’abordais déjà l’émergence de nouveaux marchés : écologie, vieillissement des populations, agriculture écologique, alimentation durable.
Réponse cinglante :
on m’a renvoyé mon éthique à la figure. Utopiste. Prétentieux. Déconnecté du business.

J’ai encaissé. Puis j’ai appris.


Apprendre, sans renoncer

J’ai compris que mes visions et les évidences ne s’imposent pas.
Qu’on peut avoir raison trop tôt. Et que la remise en question fait peur. C’est le déni sociétal.

Je me suis remis en cause, en laissant le déni à celles et ceux qui ne veulent pas.

J'ai choisi de foncer, de manière brutale, presque trop, tête baissée, vers le choc, vers le mur. Je m'en aperçois aujourd'hui.

Le bilan était alors accablant et affligeant : j'avais vu de mes yeux dans la rue, dans un pays dit "occidental" et "cultivé", des humains mourir de faim. C'était inacceptable et injuste. Certains élus par pure communication politicienne et carriériste se sont emparés de ce sujet, jusqu’à en faire une année dédiée. Ce fût un n-ième coup d’épée dans l’eau.


Je me souviens d'une journée de coaching, où j'avais fini mon bilan par "nourrir sainement le monde".

Je m'étais fixé un objectif : celui de cultiver et nourrir, avec de la qualité et de la diversité, en bio, avec une démarche agroécologique, et avec une approche générale basée sur la philosophie de la permaculture.

Plutôt que céder au cynisme, j’ai plongé. Brutalement.
Tête baissée. Vers la terre. Vers l’action.


Nourrir : un projet concret et engagé

J’ai voulu nourrir sainement le monde. Littéralement.
Alors j’ai cultivé. Avec des volontaires. Puis des équipes. Jusqu’à 80 personnes sur 2 sites.

Un projet 100 % autofinancé, ancré dans une démarche bio, locale, agroécologique.
Mon objectif : nourrir mon monde. Celui qui m’entoure. Mes voisins, mes proches. Les humains, réels.


Un mur, puis un choix

Et puis mon corps a lâché. Brutalement.
Il m’a rappelé que l’éthique ne vaut rien sans
écologie personnelle. Sans santé. Sans protection.

Je vis une forme de handicap. J’en ai vu d’autres.

J'ai dû arrêter, faute de rompre ce corps, et de finir ma vie en fauteuil roulant. Je connais une partie de la vie des personnes en situation de handicaps, je suis moi-même concerné, j'ai travaillé avec des personnes handicapées, et j'ai dans mon entourage des personnes concernées. Je n'ai pas envie de ces handicaps supplémentaires, le monde des humains n'est pas construit ni adapté pour accueillir les humains atypiques et hors norme.


J’ai compris : le monde d’aujourd’hui est inadapté à l’humain fragile, différent, abîmé.


Revenir à l’essentiel : l’éthique comme moteur

Alors j’ai repris le fil. Autrement.

En mettant l’éthique au cœur de mon métier.
- Dans le commerce.
- Dans le marketing.
- Dans la publicité.

Certains disent : ce n’est ni rentable, ni intéressant.
Moi je dis :
c’est vital.


En 2025, l’éthique est un levier de transformation

Certains me disent que ça n’est pas rentable, pas économiquement viable, pas intéressant, pas utile, pas fondamental. Je pense que c’est utile, et qu’il y a en 2025 de l’éthique à injecter dans le commerce, dans la publicité, dans les ventes, au service du bien commun, au service de la proximité, et au service du bien-être chez les humains, pour protéger la nature.

Quand :

  • les entreprises croulent sous le greenwashing et les démarches RSE,

  • les ONG doivent se professionnaliser pour survivre,

  • les vendeurs de rêve pullulent sur les réseaux,

  • les acheteurs veulent plus de sens que de soldes,

... alors injecter de l’éthique dans la publicité, ce n’est plus un luxe.
C’est un
engagement commercial lucide. Une réponse aux mutations. Un pilier pour demain.


Michaël Metz, fondateur d’Aromix, artisan d’un web utile et éthique


À suivre pour parler de publicité éthique…

Je publierai bientôt la suite.
🎙️ Comment créer une
publicité éthique qui vend sans manipuler.
🔗 Comment construire une stratégie commerciale
utile, rentable et responsable.
📺 Ce sera dans
Racines & Réseaux, ma série de chroniques dédiées à un web plus humain et protecteur de notre Nature.